Les dividendes sont la matérialisation du retour sur investissement aux actionnaires. La bourse et les exemples donnés de Google ne sont pas de bons exemples car justement les valorisations boursières sont basées sur les profits futurs et donc LA CAPACITÉ A PAYER DES DIVIDENDES. Bien entendu que lorsque celui-ci est payé le cours de l'action baisse et c'est mécanique.
Google n'a pas payé de dividendes mais comme toutes les techs font des rachats d'actions ce qui vient au même, redistribuer les excédents générés aux investisseurs.
Les divisendes ne doivent pas être analysés sous l'angle de la bourse et se la spéculation mais dans une logique entreprenariale : a qui sont dûs les profits générés grâce à au capital investis. Un coiffeur qui est le seul actionnaire a le choix en fin d'année d'ouvrir un deuxième salon (ne pas verser de dividendes et réinvestir, pour plus de profit plus tard) ou se payer un dividende qui n'est autre que le fruit de son travail et de son investissement.
Le calcul de la valorisation boursière peut se faire de multiples autres manières que le Dividend Discount Model (DCF par exemple) mais le dénominateur commun n'est pas la capacité à sortir du cash mais à en générer et donc créer de la valeur.
Payer des dividendes (ou racheter des actions) est un arbitrage entre sortir du cash ou le réinvestir (l'exemple du coiffeur l'illustre parfaitement).
En revanche il y a une différence majeure entre l'actionnaire et l'entrepreneur, le premier veut voir la valeur de l'entreprise grandir (et le dividende va à l'encontre de cet objectif) alors que l'entrepreneur veut AUSSI à court terme pouvoir vivre de son activité et donc "confisque" à son entreprise une partie de l'excédent généré. Si l'entrepreneur pouvait librement vendre des parts de son entreprise sur un marché secondaire, il favoriserait un réinvestissement total et un dividende synthétique plutôt qu'une sortie de cash (c'est d'ailleurs ce que font les fondateurs de startups lors d'évènements de liquidité, même si souvent ils n'ont pas trop le choix car l'entreprise ne génère pas de bénéfice 😅)
Qu'en penses-tu ? J'ai peur de passer à côté de quelque chose ici...
Créer de la valeur = générer du cash. L'entrepreneur et l'actionnaire veulent les deux voir la valeur de l'entreprise grandir mais dans le même but: sortir du cash tôt ou tard, l'arbitrage est là afin de déterminer si il y a encore du potentiel de croissance ou non et donc de verser des dividendes ou réinvestir.
Le cours de l'action ou la valeur de titres sur le marché secondaire est le résultat de cette politique et des prévisions à pouvoir créer de la valeur et donc sortir du cash (DCF reflète d'ailleurs exactement cela).
- dividende enrichi les actionnaires : pas la bonne question, ce qui "enrichi" les actionnaires est la performamce d'une société. Le dividende est simplement un outil pour redistribuer ce qu'il est à eux
- c'est vrai, il y a moins pour les salaires et R&D mais c'est à nouveau un arbitrage
- a nouveau, la question n'est pas de savoir si la société paie un dividende à l'instant T, mais si elle crée de la valeur. Une start up qui ne paie pas de dividendes mais dont les perspectives de croissance sont bonnes, ils restent. Une entreprise à maturité qui ne génère pas de quoi payer un dividende, ils partent
Nous sommes d'accords sur les mécanismes qui sont des faits, l'objectif d'une entreprise est de créer de la valeur et donc de générer du cash.
Mais j'insiste sur les conclusions à en tirer :
* Il n'y a pas d'enrichissement pour l'actionnaire qui reçoit des dividendes car il s'agit en effet d'un simple outil de distribution, et le "cash-out" de l'actionnaire pourrait simplement être la revente de l'action
* Il y a un arbitrage que je trouve néfaste à vouloir sortir du cash plutôt que réinvestir pour faire croître la valeur de l'entreprise (et donc augmenter les futurs cash flows, et ce encore et encore...). Et les entreprises à maturité devraient redoubler d'efforts pour se réinventer et rester des leaders plutôt que de distribuer leur trésor de guerre à des actionnaires pour qui le bénéfice "comptable" est le même. Non ?
Non, c'est une vision "crypto" ou simpliste du capitalisme où justement la valeur n'est pas générée par la vente d'une action mais par la capacité à générer des profits et maximiser le retour sur investissement. Si un nouvel investissement aura moins de ROI qu'avant, il ne faut pas réinvestir mais distribuer.
Le meilleur exemple est Tesla qui a fait croire à une croissance infinie et se retrouve avec une surcapacité de production qui détruit de la valeur qui va mener à sa faillite
Les dividendes sont la matérialisation du retour sur investissement aux actionnaires. La bourse et les exemples donnés de Google ne sont pas de bons exemples car justement les valorisations boursières sont basées sur les profits futurs et donc LA CAPACITÉ A PAYER DES DIVIDENDES. Bien entendu que lorsque celui-ci est payé le cours de l'action baisse et c'est mécanique.
Google n'a pas payé de dividendes mais comme toutes les techs font des rachats d'actions ce qui vient au même, redistribuer les excédents générés aux investisseurs.
Les divisendes ne doivent pas être analysés sous l'angle de la bourse et se la spéculation mais dans une logique entreprenariale : a qui sont dûs les profits générés grâce à au capital investis. Un coiffeur qui est le seul actionnaire a le choix en fin d'année d'ouvrir un deuxième salon (ne pas verser de dividendes et réinvestir, pour plus de profit plus tard) ou se payer un dividende qui n'est autre que le fruit de son travail et de son investissement.
La logique pour Total, LVMH ou Google est la même
Merci beaucoup pour ces précisions !
Le calcul de la valorisation boursière peut se faire de multiples autres manières que le Dividend Discount Model (DCF par exemple) mais le dénominateur commun n'est pas la capacité à sortir du cash mais à en générer et donc créer de la valeur.
Payer des dividendes (ou racheter des actions) est un arbitrage entre sortir du cash ou le réinvestir (l'exemple du coiffeur l'illustre parfaitement).
En revanche il y a une différence majeure entre l'actionnaire et l'entrepreneur, le premier veut voir la valeur de l'entreprise grandir (et le dividende va à l'encontre de cet objectif) alors que l'entrepreneur veut AUSSI à court terme pouvoir vivre de son activité et donc "confisque" à son entreprise une partie de l'excédent généré. Si l'entrepreneur pouvait librement vendre des parts de son entreprise sur un marché secondaire, il favoriserait un réinvestissement total et un dividende synthétique plutôt qu'une sortie de cash (c'est d'ailleurs ce que font les fondateurs de startups lors d'évènements de liquidité, même si souvent ils n'ont pas trop le choix car l'entreprise ne génère pas de bénéfice 😅)
Qu'en penses-tu ? J'ai peur de passer à côté de quelque chose ici...
Créer de la valeur = générer du cash. L'entrepreneur et l'actionnaire veulent les deux voir la valeur de l'entreprise grandir mais dans le même but: sortir du cash tôt ou tard, l'arbitrage est là afin de déterminer si il y a encore du potentiel de croissance ou non et donc de verser des dividendes ou réinvestir.
Le cours de l'action ou la valeur de titres sur le marché secondaire est le résultat de cette politique et des prévisions à pouvoir créer de la valeur et donc sortir du cash (DCF reflète d'ailleurs exactement cela).
A mon avis pour répondre aux 3 affirmation
- dividende enrichi les actionnaires : pas la bonne question, ce qui "enrichi" les actionnaires est la performamce d'une société. Le dividende est simplement un outil pour redistribuer ce qu'il est à eux
- c'est vrai, il y a moins pour les salaires et R&D mais c'est à nouveau un arbitrage
- a nouveau, la question n'est pas de savoir si la société paie un dividende à l'instant T, mais si elle crée de la valeur. Une start up qui ne paie pas de dividendes mais dont les perspectives de croissance sont bonnes, ils restent. Une entreprise à maturité qui ne génère pas de quoi payer un dividende, ils partent
Nous sommes d'accords sur les mécanismes qui sont des faits, l'objectif d'une entreprise est de créer de la valeur et donc de générer du cash.
Mais j'insiste sur les conclusions à en tirer :
* Il n'y a pas d'enrichissement pour l'actionnaire qui reçoit des dividendes car il s'agit en effet d'un simple outil de distribution, et le "cash-out" de l'actionnaire pourrait simplement être la revente de l'action
* Il y a un arbitrage que je trouve néfaste à vouloir sortir du cash plutôt que réinvestir pour faire croître la valeur de l'entreprise (et donc augmenter les futurs cash flows, et ce encore et encore...). Et les entreprises à maturité devraient redoubler d'efforts pour se réinventer et rester des leaders plutôt que de distribuer leur trésor de guerre à des actionnaires pour qui le bénéfice "comptable" est le même. Non ?
Non, c'est une vision "crypto" ou simpliste du capitalisme où justement la valeur n'est pas générée par la vente d'une action mais par la capacité à générer des profits et maximiser le retour sur investissement. Si un nouvel investissement aura moins de ROI qu'avant, il ne faut pas réinvestir mais distribuer.
Le meilleur exemple est Tesla qui a fait croire à une croissance infinie et se retrouve avec une surcapacité de production qui détruit de la valeur qui va mener à sa faillite